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Le journal d'un excessif
21 août 2008

"Hitokiri - Le Châtiment" de Hideo Gosha

ChatimentModèle du film de sabre japonais intelligent, "le Châtiment" nous propose une relecture très seventies (comprenons sous influence leonienne, et non dénué d'ambitions politiques et symboliques) de l'époque de la lutte entre empereur et shogun et de la déchéance des samouraïs, qui a tant nourri le cinéma classique d'un Kurosawa (référence évidente pour ceux qui, comme moi, ne sont pas des spécialistes absolus du cinéma japonais !). Régulièrement fascinant dans sa peinture sans concession de la chute d'un "chien" criminel qui découvre son humanité à travers l'inhumanité même de son "maître", "le Châtiment" regorge de moments forts, entre des combats d'une réjouissance brutalité et une trivialité permanente "opératisée" à la manière Leone, donc. Il ne manque finalement pour que le film soit véritablement un chef d'oeuvre que cette infime part d'âme que lui apporterait un grand acteur (on rêve d'un Toshiro Mifune ou d'un Kitano dans le rôle principal), à moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'une goutte de génie que son réalisateur n'a pas.

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Commentaires
M
En tête d'affiche du film, on retrouve une belle brochette de grands acteurs de l'époque : Shintaro Katsu (le Zatoichi), Tatsuya Nakadai (Harakiri), Yukio Mishima (l'écrivain), Yujiro Ishihara (le crooner de mesdames)...<br /> <br /> Alliés à un artisan au summum de son art.<br /> <br /> Ça vaut le coup de creuser dans les films dispos en France, pas mal de bonnes découvertes à faire dans ce genre :)
Le journal d'un excessif
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