"Desperate Housewives - Saison 7" : une série qui s'essouffle avec grâce !
Ce qu'on aime dans cette septième et avant dernière saison de nos chères ménagères désespérées, c'est le retour à une vraie justesse des situations quotidiennes (par exemple la manière dont un couple se désagrège peu à peu, un moment particulièrement fort de cette saison), portée par une interprétation solide, moins dans l'excès que par le passé (Eva Longoria, peut-être pour la première fois vraiment touchante dans son amour pour sa fille perdue ou sa confrontation avec les spectres de son passé). En ce qui concerne l'habituel "thriller" de la saison, il n'est certes pas très convaincant, sans doute parce que Paul Young est un personnage trop déplaisant pour devenir ainsi l'un des pôles de la saison. Néanmoins, force est de reconnaître que le "truc" de l'épisode central qui relance la fiction par le chaos (après le cyclone, l'accident d'avion, c'est cette fois une manifestation qui dégénère, cristallisant les conflits) fonctionne toujours aussi bien, et que, globalement, la saison 7 restera dans nos mémoires comme une bonne saison d'une série qui s'essouffle avec grâce.