"Megamind", une relativement belle surprise de la part des "créateurs de Shrek"...
Puisque de nos jours, les mêmes idées semblent déclinées en double par des studios concurrents, après le magnifique "Despicable Me", voici donc le nouveau super-méchant super-sympathique, "Megamind". Autant le dire tout de suite, on est loin de la réussite de "Despicable Me", en particulier parce que les scénaristes et le réalisateur se sont clairement laissement enivrer par la toute-puissance de leur media, nous livrant une suite harassante de scènes-catastrophes spectaculaires, et en ont oublié du coup l'humour et la tendresse qui sont la plupart du temps indispensables à la réussite d'un film "familial". Pourtant, et c'est là la belle surprise de "Megamind", il y a ici une richesse "conceptuelle" et un retournement des codes habituels du manichéisme à l'américaine qui finissent par séduire. Oui, on peut penser que si "Megamind" avait été un film Pixar - le mètre étalon vers lequel il louche -, il aurait certainement évité certains écueils qui le condamnent à être une simple demi-réussite.