(Séance de rattrapage) : "La Princesse et la Grenouille" de R. Clements & J. Musker
Suivant la directive de Lasseter, leur nouveau boss, les Studios d'animation Disney se sont ingéniés avec "La Princesse et la Grenouille" à retrouver la recette magique des grands succès des années 70, puis 90 : un solide fond "moral", des personnages soignés, beaucoup de chansons, mais des bonnes... Et surtout un soin minutieux dans le graphisme et l'animation (2D), soit "l'avantage compétitif" éternel de Disney sur le reste du monde. Ce programme est ici parfaitement exécuté, avec la touche de modernité indispensable : voici la première fiction Disney de l'ère Obama, soit quasi à 100% black, mais aussi celle qui fait mourir l'un de ses personnages (ce qui nous vaut une belle idée finale au milieu du happy end convenu habituel). Au final, il manque certainement à "la Princesse et la Grenouille" ce zeste de magie qui fait les grands films, mais au moins la parfaite maîtrise des studios Disney apparait parfaitement restaurée.