"The Office - US" : la saison 5 persiste et signe...
Au risque de me répéter, il me semble que ce qui fonctionne bien (les intrigues amoureuses, souvent justes et touchantes, les moments de folie générale qui frôlent le burlesque non-sensique) et ce qui ne fonctionne pas (le principe - mal appliqué - de la télé-réalité, la stupidité et les gaffes embarrassantes de Michael) prouve que la "version US" de The Office gagnerait à rompre complètement les ponts avec son génial modèle anglais, et s'assumer pleinement comme "soap" à part entière, un peu basique, voire bas du front. C'est dans le "feel good movie" que la psyché américaine, forcément positive, irrémédiablement optimiste, s'exprime le mieux, et c'est donc lorsque les personnages de "The Office" montrent leur coeur - même blessé - que l'on rit et que l'on fond à la fois. Et bien entendu, c'est à ces moments-là que Steve Carrell, acteur parfois capable de pics d'intensité purement magiques, excelle. Loin de la méchanceté et de l'auto-parodie si British de Ricky Gervais, bien entendu.