"The Fountain", le dernier Echo & The Bunnymen : ou comment s'y noyer...
Après le magnifique (et classique) "slowburner" qu'a été "Siberia", McCulloch et Sergeant ont cherché avec "The Fountain" la recette de ce succès commercial qui leur a toujours - et injustement - échappé, alors que leurs enfant spirituels, Coldplay, sauvaient l'industrie du disque à eux seuls : production brillante, loin des méandres cryptiques du psychédélisme d'antan comme des brumes romantiques d'hier, et surtout tentatives d'ouvrir la "formule" Echo - dont nul ne se plaignait, reconnaissons-le - à de nouvelles musiques plus "modernes" (ou plus éphémères...). Le résultat de cette mini-révolution est pour le moins discutable, la faute en revenant peut-être au manque d'inspiration : il est difficile de ne pas voir que "The Fountain" est l'un des premiers albums d'Echo qui n'ait pas UN seul grand morceau, tandis que les tentatives électro-pop ou "rock à guitares" finissent par sonner comme des copies fatiguées de chansons un peu stupides mais efficaces que tant d'autres groupes moins importants font beaucoup mieux. Au final, pas un mauvais disque, mais venant d'Echo ...!!!