The Ting Tings au Festival des Inrocks (La Cigale) le vendredi 14 novembre
Je n'attendais pas forcément un miracle du concert des Ting Tings, après un bel album d'electro-pop jetable mais maligne. Quelle ne fut donc pas ma surprise d'assister à un show ultra frénétique de 50 minutes, où chaque chanson a été prétexte à une poussée d'hystérie, soit à coup de riffs de guitares ("We started Nothing", avec les roulements de batterie qui tuent pour ponctuer le riff : un morceau presque parfait, le sommet du concert à mon avis, d'ailleurs, à mon côté, mon ami Gilles est parti en vrille...), soit à coup de percussions apocalyptiques : jusqu'au beau finale avec un "That's Not my Name" qui n'en finit pas de monter, voici un show de pur plaisir, soutenu par un public plus qu'enthousiaste. The Ting Tings est aussi un joli couple : Elle, Katie White, a tout pour réjouir mon ami Gilles, à jamais marqué par la blondeur pin-up de Debbie Harry, même si, vue de près, Katie paraît plus que son âge déclaré, et est beaucoup moins baby doll qu'on pourrait croire. Ah ! Signalons qu'elle est quand même très à l'aise à la guitare, ce que, personnellement, je n'attendais pas. Lui, Jules de Martino, batteur bestial, insuffle la vie derrière les bandes et samples indispensables (?). The Ting Tings : de la pop squelettique, mais encore drôle. Sans parler d'une nouvelle preuve que le duo est le présent du rock ! Quant à nous, au premier rang, plantés devant la beauté blonde, nous avons eu évidemment droit au traitement de choc : piétinés, bousculés, martelés de coups, écrasés contre la scène, toute la gamme habituelle des plaisirs des concerts hystériques, sans quoi, quelque part, le rock - électro ou non - ne serait pas le rock !
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