"20th Century Boys" - Vol 12, sous le masque, un visage...
A la dernière page de ce 12è tome, nous savons (enfin, après plus de 2400 pages
? Déjà, alors qu'il en reste presque autant ?) qui est "Ami" ! Et on réalise
alors qu'on a tout simplement négligé de relier entre eux des fils de récit que
Urasawa a laissé trainer à notre intention tout au long de son "grand oeuvre"
(ce que Donkey a vu dans le laboratoire de Biologie, ce qui s'est vraiment passé
la nuit du "bain de sang" sur le toit, ce que dissimule le numéro 606 et ses
enfants affamés, que signifiait la soirée des retrouvailles des anciens
écoliers, etc.). Alors on se retrouve en train de parcourir au pas de charge -
il m'a fallu une heure et quart, quant à moi - les 11 tomes précédents, pour
reconstituer la logique imparable qui mène à cette dernière page, et au masque
qu'on retire du visage d'Ami. Et si on répétait que Urasawa a fait oeuvre de
génie avec "20th Century Boys" ?