"20th Century Boys" - Vol 7, sidérant !
Après un long détour par 2014, qui n'a fait que faire croître notre impatience
de savoir, le scénario diabolique de Naoki Urasawa nous ramène enfin à ce fameux
trou noir de la fiction de "20th Century Boys", la nuit du "bain de sang" :
va-t-on enfin savoir ? Il y a évidemment bien peu de chances, vu qu'on n'en est
qu'au 7ème tome ! Le talent, le génie de Urasawa est évidemment qu'il continue,
diabolique joueur de flûte de Hamelin, à nous faire danser comme des rats autour
du cratère sans fond que sa fiction a creusé depuis plus de 1000 pages. A peine
croit-on savoir qui est "Ami" que l'on comprend avoir affaire à un autre faux
semblant défiant (apparemment) toute logique... Et, bien entendu, ce septième
tome, magnifique de bout en bout - l'évasion grandiose du pénitencier, les
flashbacks toujours aussi émouvants vers les années 70, ici l'Exposition
Universelle d'Osaka, la réapparition sidérante de Dieu - finit sur un
cliffhanger qui nous précipite, bavant littéralement, vers le tome 8.