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Le journal d'un excessif
3 mars 2008

La saison 2 de Prison Break a du souffle...

Prison_Break_2La saison 2 de "Prison Break" est une excellente surprise, troquant les codes convenus de l'enfermement pour l'infini des possibles du territoire américain - on respire ! - et multipliant les scénarios : de la théorie globale du complot, actualisée pour refléter crûment la perte de confiance du peuple US envers sa présidence, à l'infini des désastres individuels, le monde ici est un enfer de doutes où la famille, ce sacro-saint de l'inconscient américain, est à la fois la source du mal (inceste, pédophilie, maladie, abandon...) et rêve ultime, bien entendu à jamais inaccessible. Reflétant l'impossibilité d'une "solution" héroïque, le récit invente plusieurs personnages plus passionnants que la fratrie Scofield-Burrows (l'agent du FBI englouti par le Mal contre lequel il lutte, le tueur rattrapé non par sa conscience mais par l'absolue inanité de ses missions, le psychopathe organisant un simulacre de substitution à sa propre enfance...). On sera néanmoins légèrement déçus par le final "panaméen", souffrant du racisme ordinaire envers la culture latino, caricaturale, et multipliant les rebondissements incohérents pour faire re-converger ses personnages vers un lieu unique, ce qui est sans doute le prix à payer pour qu'il y ait une "saison 3"...

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Commentaires
B
Parlons-en de la saison 3, une vraie déception pour moi !:D
Le journal d'un excessif
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