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Le journal d'un excessif
17 août 2007

"Ratatouille" de Brad Bird

RatatouilleSi la forte personnalité de Brad Bird est de nouveau visible dans ce "Ratatouille" qu'il a "récupéré et sauvé", parait-il, l'entraînant loin des concepts ludiques chers à Lasseter, si quelque chose de Disney commence à contaminer l'univers Pixar (disons la certitude que le futur appartient aux audacieux, et que la famille est tout), "Ratatouille" reste un absolu enchantement, un pur instrument de bonheur comme le cinéma moderne en fabrique de moins en moins. Grâce de l'animation, enterrant une fois de plus la concurrence, ridiculisée, élégance du graphisme, complexité des personnages, vitalité du scénario, sans parler - n'en déplaise aux critiques très anti-américaines que l'on a pu lire ça et là - d'une vraie compréhension de ce qui fait la "grande cuisine", c'est-à-dire cette recherche obsessionnelle de l'exactitude du goût, comme peu de films (aucun film ?) à date ne l'ont montrée. La scène quasi finale "de la ratatouille" est bouleversante, qui touchera au coeur quiconque a déjà pleuré devant la perfection d'un plat préparé par un vrai artiste. Merci, Pixar !

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Commentaires
E
Eh oui, Fleur de Thym, tu as bien vu, il semble en effet confirmé que Brad Bird set son équipe de chez Pixar aient été parfaitement informés du drame de Saulieu, et qu'ils s'en soient inspirés pour le film !<br /> <br /> Quand à la merveilleuse "scène de la ratatouille", elle m'a d'autant plus touché que j'ai vécu au moins deux fois de semblables épiphanies : une fois à São Paulo, chez Eric Jaquin, le meilleur cuisinier de la ville à l'époque, qui nous avait préparé spécialement pour nous de simples crevettes au gros sel, au goût exact et parfait. La seconde, moins originale, ce fut au Fat Duck, près de Windsor, sacré à l'époque meilleur restaurant du monde, qui offrait de fait une expérience gustative aussi bouleversante que radicale. Voilà donc pourquoi j'ai vibré avec "Ratatouille", le film !
F
Rémi n'est pas sans famille, loin s'en faut.. Notre rat (d'eau, d'égoût, des champs, des villes, volant, et bien entendu cuistot) nous entraîne du début du film jusqu'à la fin dans un tourbillon qui n'aura cesse d'exciter nos papilles gustatives ! J'en ai encore l'eau à la bouche. Et j'avoue n'avoir encore jamais pleuré devant une ratatouille, surtout au cinéma !! A ce moment précis, le film a atteint la perfection.. Du pur bonheur..<br /> J'ai trouvé un air de ressemblance entre A. Gusteau et Paul Bocuse.. Et le méchant critique m'a fait songer au suicide de Bernard Loiseau (la rumeur avait dit que la perte de 2 points dans un célèbre guide aurait pu motiver son geste..). J'espère que tous ces guides qui notent et qui étoilent auront le bon goût (!) d'aller voir ce film extradordinaire (dans le cadre de la formation professionnelle ??). <br /> Je donne 5***** à Ratatouille !!
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