Neil Young au Massey Hall 1971 (Performance Series Vol.3)
En 1971, entre "After the Gold Rush" et "Harvest", Neil Young est dans un tel état de grâce créative qu'il semble pouvoir marcher sur l'eau. Ce que l'on entend sur ces bandes, miraculeusement publiées dans la première série des "Archives" consacrées aux prestations live de Neil Young, c'est purement et simplement l'âme nue de l'un des plus grands compositeurs du XXè siècle, à travers 17 chansons simples mais parfaites, jouées avec une sorte d'innocence - absolument imparable - que l'on ne retrouvera plus par la suite durant la longue carrière du Loner. Cette musique crée un sentiment de permanence, voire d'éternité suspendue, entre enfance rieuse ("I Am A Child") et vieillesse sereine ("Old Man"), que peu d'artistes, dans quelque domaine que ce soit, ont jamais pu atteindre. Oui, à ce point...