Nip/Tuck - Saison 5 Première partie : du grand n'importe quoi, mais toujours sympathique...
J'avais abandonné les héros dépravés de Nip/Tuck quand ils avaient fui à Los Angeles, effrayé que j'étais par l'accumulation de critiques négatives quant à l'évolution de la série. Et de fait, cette première partie de la saison 5, si elle reste toujours aussi addictive - comme une mauvaise drogue pour le coup - est incroyablement outrancière, accumulant de manière ridicule dépravations sexuelles, coups de théâtre spectaculaires, drames passionnels et comportements déviants. Ouf !!! Certains épisodes - comme celui du "reality show" - sont à la limite du regardable, mais le pire est l'impression de n'importe quoi qui se dégage de la plupart des nouveaux thèmes - homosexualité, culte de la personnalité et - L.A. oblige - recherche de la célébrité, post-adolescente dégénérée et criminelle, inceste, drogues, serial killer, etc. N'en jetez plus ! "Nip/Tuck" a définitivement franchi la ligne blanche ! Pourtant, sans vraiment pouvoir le justifier, il me reste un fantastique capital de sympathie envers les Docteurs Troy et McNamara, qui me fera entamer d'ici peu la seconde partie de cette saison. A suivre donc...